Histoires de Lignerolles
La « Villa Linariolas » fondée en 1158 n’était qu’un modeste domaine agricole défriché pour les chanoines d’Évaux-Les-Bains sur les coteaux ensoleillés du Cher.
La défense militaire était indispensable et plusieurs villages portent encore trace : le prieuré et l’église dominaient les quelques maisons du bourg entouré de remparts et fossés circulaires comme le montre encore le tracé des rues.
La Garde évoque aussi un site défensif qui faisait face au Château de l’Ours pour mieux contrôler la voie de communication constituée par la Vallée du Cher.
Les vestiges d’une Motte féodale – butte de terre entourée de fossés et remparts servant de refuge – sont encore visibles derrière le village du même nom.
Château-Gaillard tout proche évoque aussi un site défensif.
Blason Lignerollais
Nous avons retenu la garde symbolisée par le bras armé, dextrochère en héraldique. L’écu du Bourbonnais rappelle la province dont Lignerolles dépendait jusqu’en 1790.
Les activités agricoles pendant des siècles étaient surtout tournées vers la vigne cultivée sur les côtes bien exposées.
La force motrice de l’eau du Cher fut utilisée très tôt pour entraîner les moulins à blé et chanvre. Les 7 édifices existant encore au XIXe siècle sur notre commune justifient largement que les roues de moulins dominent le blason dont le chef ondé symbolise le cours du Cher.
La couleur verte modernise l’ensemble et témoigne de notre ruralité toujours présente.
La couronne replace notre commune dans son cadre administration actuel, le département de l’Allier.
Sur le Listel, bandeau placé sous le blason, nous avons choisi de faire figurer une devise, témoignage de la langue encore parlée par les plus vieux lignerollais : Au paï dau z-alhan é dau razî (au pays des chênes et du raisin).